Ventilation maison sans VMC : solutions et conseils
Sommaire
Pour maintenir une qualité de l’air optimale dans votre habitation, une bonne ventilation est essentielle ! Alors, comment assurer la ventilation d’une maison sans VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) ? Quels sont les avantages et inconvénients de la ventilation naturelle ? C’est ce que La Prime Énergie vous propose de découvrir dans ce guide.
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Est-il possible de ventiler une maison sans VMC ?
Oui, il est tout à fait possible de ventiler une maison sans recourir à un système de Ventilation Mécanique Contrôlée. D’ailleurs, cette approche n’a rien de nouveau : en France, les premières installations de VMC ont eu lieu dans les années 60 !
Avant cela, les occupants des logements utilisaient la ventilation naturelle pour renouveler l’air de leurs habitations. Les méthodes utilisées à l’époque sont toujours d’actualité !
Comment ventiler une maison sans VMC ?
Pour assurer la ventilation d’une maison dépourvue de VMC, il faut s’appuyer sur des techniques favorisant la ventilation naturelle. Vous pouvez notamment :
ouvrir vos fenêtres et vos portes ;
installer des grilles d’aération ;
détalonner vos portes intérieures ;
exploiter votre conduit de cheminée.
En résumé, contrairement à la ventilation mécanique, qui utilise des équipements électriques pour assurer le renouvellement de votre air intérieur, la ventilation naturelle repose sur des phénomènes physiques (vent, différences de température entre l’intérieur et l’extérieur…).
1. Ouvrir les portes et fenêtres
En cas d’absence de VMC, vous devez aérer votre logement manuellement. La première chose à faire est donc d’ouvrir vos portes et fenêtres. Pour renouveler l’air efficacement, aérez 10 à 15 minutes, plusieurs fois par jour, pendant l’hiver (l'été, privilégiez plutôt de la nuit pour faire rentrer l’air frais).
Aérez pendant ou après les activités génératrices d’humidité : ouvrez la fenêtre de la chambre au réveil, celle de la cuisine après la préparation du repas, celle de la salle de bain juste après la douche. N'oubliez pas non plus d’ouvrir la fenêtre lorsque vous faites sécher votre linge en intérieur.
💡 Notre conseil : pour plus d’efficacité, privilégiez la ventilation traversante en ouvrant simultanément des ouvertures situées sur des façades opposées.
2. Installer des grilles d’aération
Pour renouveler correctement votre air intérieur, vous pouvez installer des grilles d’aération dans des zones stratégiques de votre habitation. Vous pouvez placer :
des entrées d’air en bas des façades des pièces de vie, qui permettent à l’air frais de pénétrer dans le logement ;
des grilles d’extraction dans les parties hautes des pièces humides, qui évacuent l’air chaud et vicié.
🔎 À noter : avec cette méthode, vous exploitez le principe du tirage thermique : l’air chaud, plus léger, monte et s'échappe par la partie haute, tandis que l’air frais est aspiré au niveau de la partie basse.
3. Détalonner les portes intérieures
Pour permettre à l’air de circuler dans les différentes zones du logement, vous pouvez créer un espace d’environ 1 cm sous toutes vos portes intérieures. Cette technique, appelée détalonnage, facilite le passage de l’air des pièces de vie vers les pièces humides.
4. Exploiter le conduit de cheminée
La présence d’un conduit de cheminée dans votre habitation peut favoriser sa ventilation : l’air chaud et vicié de l’habitation s’y engouffre avant d'être évacué par le haut. Pour profiter de cet effet de tirage naturel, votre conduit de cheminée doit être en bon état.
Zoom sur les solutions complémentaires à installer
Vous pouvez avec recours à des solutions complémentaires :
l’extracteur d’humidité : déployé dans la salle de bain, la cuisine ou les WC, il extrait l’air vicié et humide vers l’extérieur ou le condense dans un réservoir ;
le ventilateur : en faisant circuler l’air dans la pièce, il optimise l’effet de la ventilation naturelle et créé une sensation de fraîcheur.
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Ventilation d’une maison sans VMC : atouts et limites
Quels sont les avantages de la ventilation naturelle ?
Ventiler un logement sans utiliser de VMC présente certains bénéfices :
fonctionnement écologique : c’est une solution 100 % écologique, qui ne nécessite aucune énergie ;
entretien réduit : un simple dépoussiérage régulier des grilles d’aération suffit ;
coût abordable : l’investissement initial est modeste, comparé aux systèmes VMC ;
simplicité de mise en œuvre : particulièrement adaptée aux bâtiments anciens, cette solution ne nécessite pas de travaux importants.
Quels sont les inconvénients de la ventilation naturelle ?
La ventilation naturelle présente également certains inconvénients, dont voici les principaux :
dépendance aux conditions météorologiques : l’efficacité des méthodes employées peut varier en fonction du vent, des conditions climatiques et des saisons ;
déperditions thermiques : les entrées d’air permanentes laissent la chaleur intérieure s'échapper, augmentant vos besoins en chauffage et votre facture énergétique ;
inconfort thermique : les techniques utilisées peuvent générer des courants d’air pouvant rendre votre habitation inconfortable ;
qualité de l’air parfois compromise : en milieu urbain ou pollué, l’air extérieur intègre votre logement sans filtration préalable et laisse introduire le pollen et les polluants.
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Quels sont les risques sans VMC ?
Est-il obligatoire d'avoir une VMC ?
Sur le plan légal, vous ne prenez aucun risque à ventiler votre maison ancienne sans VMC. En effet, l’arrêté du 24 mars 1982 impose un renouvellement général et performant de l’air dans les logements, mais ne précise pas les solutions techniques à utiliser.
Cependant, l’installation d’un système de Ventilation Mécanique Contrôlée est vivement recommandé, voir indispensable dans certains cas (construction neuve, rénovation globale, rénovation partielle avec travaux d’isolation thermique, personnes souffrant d’allergie…).
Quels sont les risques en cas de mauvaise aération ?
Dans un logement, les problèmes liés à renouvellement de l’air insuffisant sont multiples et cumulatifs :
condensation : la formation de buée sur les vitres, les murs et les surfaces froides peuvent créer un phénomène de condensation ;
développement des moisissures : les champignons et les moisissures se développent sur les murs, les plafonds et les joints dans les pièces les plus humides ;
dégradation du bâti : l’humidité détériore les revêtements (peintures, tapisseries…), les matériaux de construction et les boiseries ;
problème de santé : une mauvaise qualité de l’air peut amplifier ou provoquer des problèmes de santé (troubles respiratoires, allergies, asthme, maux de tête, fatigue…) ;
inconfort : les odeurs persistantes et la sensation d’humidité ont un impact sur le confort des occupants du logement ;
facture d'énergie élevée : l’humidité excessive est compensée par une surconsommation de chauffage, qui fait augmenter la facture énergétique des occupants.
Avec la VMC, évitez les soucis liés à une aération insuffisante !
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Quelles sont les alternatives à la ventilation naturelle ?
La ventilation naturelle présente certains atouts, mais si vous souhaitez ventiler de façon efficace, performante et économe en énergie, privilégiez l’installation ou le remplacement de votre VMC.
Dans cette situation, votre choix peut se porter sur une VMC simple flux ou une VMC double flux.
🔎 À noter : le puits canadien ou provençal, la ventilation mécanique répartie (VMR) ou la ventilation par insufflation (VI) constituent d’autres solutions à envisager.
La VMC simple flux
La VMC simple flux est un dispositif qui extrait l’air vicié de vos pièces humides (cuisine, salle de bain, WC…) et fait entrer de l’air neuf via des entrées d’air situées dans la pièce principale.
Ce système, pouvant être autoréglable (avec un débit constant) ou hygroréglable (avec un débit variant selon le taux d’humidité), est le plus simple à installer et à entretenir. Il est performant et vous assure des économies d'énergie non négligeables.
La VMC double flux
La VMC double flux dispose de 2 réseaux de gaines et d’un échangeur thermique. Ce dernier récupère la chaleur de l’air extrait et préchauffe ainsi l’air neuf entrant. Cette particularité vous assure jusqu'à 10 % d'économies d'énergie.
Grâce à son haut niveau d’efficacité et aux économies énergétiques qu’elle vous assure, la VMC double flux est éligible à MaPrimeRénov' (une prime allant jusqu'à 2 500 €) et à d’autres aides à la rénovation énergétique (TVA à 5,5 %, éco-prêt à taux zéro…).
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FAQ sur la ventilation sans VMC
On distingue 3 principaux types de ventilation : la ventilation naturelle (qui s’appuie sur des phénomènes physiques, tels que le vent ou le tirage thermique), la ventilation simple flux (qui utilise un système mécanique pour extraire l’air vicié) et la ventilation double flux (qui récupère la chaleur de l’air extrait).
Pour faire circuler l’air dans une habitation, la première chose à faire est d’ouvrir régulièrement vos fenêtres. Vous pouvez également créer des entrées d’air, détalonner vos portes intérieures ou utiliser un ventilateur.
Pour ventiler efficacement une maison ancienne, qui est moins étanche à l’air qu’une construction récente, vous pouvez : aérer régulièrement en ouvrant les fenêtres, installer des grilles d’aération passives, détalonner vos portes intérieures et mettre à profit le conduit de votre cheminée.
Pour évacuer l’air humide de la cuisine, de la salle de bain ou des WC, vous pouvez utiliser des extracteurs d’humidité.
La Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) n’est pas obligatoire, mais elle est vivement recommandée. Elle assure un renouvellement de l’air efficace dans votre logement et favorise vos économies d'énergie.