Pourquoi installer une VMC est essentiel pour votre confort et votre santé ?

Assurer une bonne ventilation dans son logement est essentiel pour le confort et la santé. Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est un système indispensable pour renouveler l’air et éviter les problèmes d’humidité ou de pollution intérieure. Dans cet article, nous vous expliquons les différents types de VMC, les étapes de leur installation, les coûts associés, et comment choisir le bon professionnel pour réaliser vos travaux.

Avant d’installer une VMC, il est important de comprendre les options disponibles sur le marché. Chaque système répond à des besoins spécifiques.

1. La VMC simple flux

La VMC simple flux aspire l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bain, WC) et introduit de l’air neuf via des entrées d’air situées dans les pièces de vie. Ce modèle est économique et facile à installer, mais il peut entraîner des pertes de chaleur en hiver.

2. La VMC simple flux hygroréglable

Amélioration de la VMC simple flux, la version hygroréglable ajuste le débit d’air en fonction de l’humidité ambiante. Elle permet une meilleure gestion énergétique tout en préservant le confort.

3. La VMC double flux

La VMC double flux est un système plus sophistiqué. Elle récupère la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air entrant. Ce type de VMC est idéal pour les logements neufs ou très bien isolés, mais son installation est plus complexe et coûteuse.

Installer une VMC n’est pas une tâche à prendre à la légère. Voici les principales étapes pour une installation réussie.

1. Évaluation des besoins

La première étape consiste à analyser les caractéristiques du logement : taille, isolation, configuration des pièces. Cela permet de choisir le type de VMC le plus adapté.

2. Préparation du chantier

Le professionnel commence par identifier les emplacements des bouches d’extraction (dans les pièces humides) et des entrées d’air (dans les pièces de vie). Il prévoit également le passage des gaines et l’emplacement du caisson principal.

3. Installation du système

Le caisson principal est installé dans un espace technique, comme les combles. Les gaines sont ensuite raccordées entre les bouches d’extraction et le caisson. Enfin, les entrées d’air sont posées sur les fenêtres ou murs extérieurs.

4. Connexion électrique et mise en service

Une fois le système installé, le professionnel effectue les branchements électriques et vérifie le bon fonctionnement de la VMC. Un réglage précis garantit une efficacité optimale.

L’installation d’une VMC simple flux est-elle similaire à une VMC hygroréglable ?

En apparence, l’installation d’une VMC simple flux et d’une VMC hygroréglable suit des étapes similaires, mais il existe des différences notables dues aux spécificités techniques de chaque système.

1. Points communs dans l’installation

• Emplacement des bouches d’extraction et entrées d’air : dans les deux cas, il est nécessaire d’installer des bouches d’extraction dans les pièces humides (salle de bain, cuisine, WC) et des entrées d’air dans les pièces de vie (salon, chambres).
   

• Raccordement des gaines : les gaines reliant le caisson principal aux bouches et aux entrées d’air doivent être correctement installées pour éviter toute fuite.
   

• Installation du caisson principal : le caisson est généralement placé dans les combles ou un espace technique.

2. Différences spécifiques

• Capteurs d’humidité : la VMC hygroréglable est équipée de capteurs qui ajustent le débit d’air en fonction du taux d’humidité. Ces capteurs nécessitent une installation plus précise et parfois des branchements électriques supplémentaires.
   

• Réglages et calibrage : une VMC hygroréglable doit être calibrée correctement pour que les capteurs fonctionnent de manière optimale. Cela peut nécessiter une intervention plus technique qu’une simple VMC.
   

• Coût et complexité : l’installation d’une VMC hygroréglable est généralement plus coûteuse et légèrement plus complexe en raison des fonctionnalités supplémentaires qu’elle propose.

Faut-il un professionnel pour les deux types ?

Bien que l’installation d’une VMC simple flux soit souvent réalisable par un bricoleur averti, celle d’une VMC hygroréglable requiert un savoir-faire technique pour paramétrer correctement les capteurs et éviter tout dysfonctionnement. Faire appel à un professionnel est donc particulièrement recommandé pour ce type de système.

L'installation d'une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est une opération technique qui nécessite des compétences spécifiques. Bien qu'il soit possible de réaliser certaines étapes soi-même, il est généralement recommandé de faire appel à un professionnel pour garantir une installation sécurisée et conforme aux normes.

Installer une VMC soi-même présente plusieurs risques :

• non-conformité aux normes : une installation incorrecte peut entraîner des problèmes de sécurité (incendie, court-circuit) ;
   

• pas le droit aux aides financières : les travaux doivent être réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) pour être éligibles aux aides (MaPrimeRénov', CEE) ;
   

• problèmes de performance : une mauvaise installation peut réduire l'efficacité de la VMC (débits d'air insuffisants, nuisances sonores).

Dans certains cas, vous pouvez réaliser une partie des travaux vous-même, comme :

• remplacer une VMC existante : si les gaines et les bouches sont déjà en place ;
   

• installer une VMC simple : pour les modèles les plus basiques, si vous avez des compétences en bricolage et en électricité.

Cependant, pour une VMC double flux ou une installation complète, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel.

Le prix d’une installation de VMC varie en fonction du type choisi et de la complexité des travaux. Voici une estimation des coûts :

1. Coût du matériel

• VMC simple flux : entre 450 et 1 000 € ;

• VMC hygroréglable : entre 500 et 1 500 € ;

• VMC double flux : entre 2 000 et 5 000 €

2. Coût de la main-d’œuvre

L’installation par un professionnel représente un budget supplémentaire. Comptez entre 500 et 2 000 € selon la difficulté des travaux.

3. Coûts annexes

Prévoyez des frais pour d’éventuels travaux de modification, comme la création d’ouvertures dans les murs ou l’isolation des gaines.

L’entretien après l’installation d’une VMC est essentiel pour garantir son bon fonctionnement et sa durabilité. 

Voici les étapes clés :

1. nettoyage des bouches d’aération : il est recommandé de dépoussiérer les bouches d’extraction et d’insufflation tous les 3 à 6 mois pour éviter les obstructions et maintenir un débit d’air optimal ; 
    

2. vérification des filtres : pour les VMC double flux, les filtres doivent être contrôlés tous les 3 mois et remplacés au moins une fois par an. Ils jouent un rôle crucial dans la qualité de l’air intérieur ; 
    

3. contrôle du moteur et des conduits : tous les ans, inspectez les conduits et le moteur pour repérer tout dysfonctionnement ou signe d’usure. Un professionnel peut intervenir pour un nettoyage en profondeur et vérifier l’état général du système ; 
    

4. ramonage du conduit d’évacuation : pour les VMC simple flux, le conduit d’évacuation des flux d’air vicié doit être entretenu régulièrement afin d’éviter les accumulations de poussière et garantir une bonne extraction.

En effectuant ces gestes d’entretien, vous prolongez la durée de vie de votre VMC et assurez un air sain dans votre logement.

Installer une VMC offre de nombreux bénéfices pour votre logement et votre santé.

1. Amélioration de la qualité de l’air

Une VMC permet d’éliminer l’air vicié, les polluants et les mauvaises odeurs, assurant un environnement plus sain.

2. Régulation de l’humidité

En évitant l’excès d’humidité, la VMC prévient l’apparition de moisissures et de dégradations des murs.

3. Réduction des pertes énergétiques

Les modèles hygroréglables et double flux améliorent l’efficacité énergétique de votre logement.