Guide 2025 : Quelle VMC choisir pour votre logement ?
Sommaire
Quand on parle de confort à la maison, l'isolation et le chauffage viennent naturellement à l'esprit. La ventilation, elle, reste souvent dans l'angle mort. Et pourtant, une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) à bien des rôles au sein de votre logement ! Elle assure le renouvellement de l’air intérieur, évacue l’humidité excessive et préserve votre logement des problèmes de moisissures ou de polluants (PPM). Mais alors, quelle VMC correspond vraiment à vos besoins ? Simple flux, double-flux, hygroréglable... La Prime Énergie vous aide à faire le bon choix !
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Quelle est la différence entre une VMC simple flux et une VMC double flux ?
La ventilation dans un logement, ce n’est pas un détail. Nous passons près de 80 % de notre temps dans des lieux fermés et l’air intérieur est parfois jusqu'à 7 fois plus pollué que l’air extérieur. De ce fait, la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est un équipement important à considérer, car elle assure un air sain tout en évacuant :
l’humidité ;
les odeurs ;
le CO2 ;
les polluants.
La VMC simple flux
C’est le système le plus répandu, près de 80 % des logements en France en sont équipés. Son fonctionnement repose sur un principe simple, l'air neuf entre par des grilles situées au-dessus des fenêtres dans les pièces de vie (salon, chambres). Il circule sous les portes jusqu’aux pièces humides (cuisine, salle de bains, WC). Et pour finir, l’air vicié est aspiré et rejeté dehors via des bouches d’extraction et un ventilateur.
Les avantages de la VMC simple flux :
Un petit budget et une installation rapide : comptez entre 150 et 500 € pour un modèle autoréglable, avec une mise en place simple qui ne nécessite pas de gros travaux ;
une consommation électrique modérée : le système de ventilation consomme peu d'énergie au quotidien, donc pas de gros changement sur votre facture d'électricité ;
un entretien facile et peu contraignant : le nettoyage régulier des bouches d'extraction suffit pour maintenir un bon fonctionnement.
Les inconvénients de la VMC simple flux :
Un débit d'air inadapté aux variations d'occupation : la ventilation fonctionne en continu au même rythme, que vous soyez un ou plusieurs occupants, ce qui génère soit un inconfort (air trop sec), soit un gaspillage énergétique ;
des pertes thermiques plus importantes en hiver : l'air extérieur froid entre directement dans le logement sans préchauffage, ce qui entraîne des déperditions de chaleur jusqu'à 15 %.
💡 Notre conseil : optez pour une VMC simple flux hygroréglable. Ce système plus évolué ajuste automatiquement le débit de ventilation selon le taux d'humidité détecté dans votre logement. Il existe deux versions :
• type hygro A : seules les bouches d'extraction modulent leur débit en fonction de l'humidité ;
• type hygro B : le débit s'adapte à la fois au niveau de l'extraction et des entrées d'air, pour une régulation optimale.
La version type hygro B offre les meilleures performances et répond parfaitement aux exigences de la RT2020 pour les constructions neuves.
Avant de vous lancer dans votre projet, calculez le montant estimé de votre installation et découvrez combien une VMC adaptée pourrait réellement vous coûter !
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La VMC double flux
La VMC double flux résout ce qu'on appelle le paradoxe de la ventilation, c'est-à-dire que plus on ventile, plus on perd de la chaleur. Ainsi, avec la VMC double flux, grâce à son échangeur de chaleur, on récupère les calories de l'air extrait pour réchauffer l'air neuf avant de le diffuser dans la maison.
Côté fonctionnement, la VMC double flux est équipée de deux réseaux de gaines qui se croisent dans un boîtier central, où l’un extrait l’air vicié et l’autre insuffle l’air neuf préchauffé et filtré.
Les avantages de la VMC double flux :
Plus d'économies d'énergie : l'échangeur thermique récupère jusqu'à 90 % des calories de l'air extrait, réduisant considérablement vos besoins en chauffage ;
une qualité d'air optimale : les filtres intégrés bloquent pollens, particules fines et poussières avant qu'ils n'entrent dans votre logement ;
un confort thermique constant : l'air entrant est préchauffé en hiver, ce qui élimine la sensation désagréable de courants d'air froid.
Les inconvénients de la VMC double flux :
Une installation plus complexe : le système nécessite deux réseaux de gaines (extraction et insufflation), ce qui demande de l'espace dans les combles et dans les faux plafonds ;
un prix plus élevé : comptez entre 3500 et 5500€ pour l’achat du matériel et la pose ;
un entretien régulier indispensable : les filtres doivent être nettoyés ou remplacés au moins une fois par an pour maintenir une bonne efficacité.
🔎 À noter : selon l’Ademe, une VMC double flux permet d’économiser jusqu'à 10 % par an sur la facture de chauffage, mais aussi d’améliorer nettement la qualité de l’air intérieur !
L’installation d’une VMC double flux peut être subventionnée, découvrez à quelles aides vous avez droit !
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La VMI, la ventilation mécanique par insufflation
Moins connue que la VMC, la VMI (Ventilation Mécanique par Insufflation) fonctionne selon un principe inverse, au lieu d’extraire l’air vicié, elle insuffle de l’air neuf filtré et légèrement pressurisé dans le logement. L’air neuf est pulsé depuis un caisson central, encore ici, souvent installé dans les combles, puis circule dans les pièces avant de s’échapper naturellement par les grilles d’aération ou les fuites d’air.
Les avantages de la VMI :
une filtration efficace de l'air entrant : le système retient pollens, poussières et particules fines, ce qui restreint leur présence dans le logement ;
un confort thermique optimisé : l'air peut être préchauffé via une résistance électrique intégrée, éliminant la sensation de froid en hiver ;
une protection contre les infiltrations : la légère surpression maintenue dans le logement empêche l'air froid ou humide de pénétrer par les murs et le sol ;
une solution anti-radon performante : particulièrement recommandée dans les zones à risque comme la Bretagne, elle bloque efficacement la remontée de ce gaz radioactif naturel.
Les inconvénients de la VMI :
Non conforme à la réglementation neuve : le système ne répond pas aux exigences de la RE2020, limitant son usage à la rénovation ;
entretien régulier indispensable : les filtres nécessitent un remplacement tous les 6 à 12 mois pour maintenir l'efficacité du dispositif ;
consommation électrique potentiellement élevée : le préchauffage continu de l'air en hiver peut alourdir significativement la facture énergétique ;
risque de condensation : dans un logement mal isolé, un mauvais réglage peut provoquer des problèmes d'humidité dans les parois, créant l'effet inverse de celui recherché.
La VMR, la ventilation mécanique répartie
La VMR (Ventilation Mécanique Répartie) est une solution simple et maligne pour ventiler une maison ancienne sans réseau de gaines.
Ici, chaque pièce humide (salle de bains, WC, cuisine) est équipée d’un petit extracteur indépendant, installé directement dans le mur et relié à l’électricité.
Les avantages de la VMR :
Installation sans travaux lourds : aucune gaine à faire passer dans les combles ou à travers les murs, ce qui simplifie considérablement la mise en place et réduit les coûts ;
parfaitement adaptée à la rénovation : solution idéale pour le bâti ancien, particulièrement dans les maisons à plusieurs niveaux ou dépourvues de faux plafonds où une VMC classique serait difficile à installer ;
entretien minimal : un simple nettoyage ou dépoussiérage régulier des extracteurs suffit à maintenir le système en bon état de fonctionnement
Les inconvénients de la VMR :
Raccordement électrique multiplié : chaque extracteur doit être relié individuellement au tableau électrique, ce qui complexifie le câblage et peut nécessiter l'intervention d'un électricien ;
impact visuel non négligeable : les blocs d'extraction restent apparents dans les pièces (cuisine, salle de bain, WC), ce qui peut nuire à l'esthétique de votre intérieur ;
nuisances sonores possibles : le bruit de fonctionnement peut être perceptible, particulièrement dans les petites pièces mal isolées acoustiquement.
💡 L'astuce : en rénovation de bâti ancien, la ventilation mécanique répartie (VMR) peut aussi être une solution. Chaque pièce humide dispose alors de son propre extracteur mural. Cette installation est pratique lorsque le passage de gaines n’est pas souhaité ou impossible.
Vous pensez à moderniser votre ventilation ? Estimez dès maintenant le coût de votre future VMC !
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Quelle VMC pour votre logement : rénovation ou construction neuve ?
Le choix d’une VMC serait plutôt simple s’il ne dépendait que de l'équipement lui-même et du prix. Mais le type de VMC choisi doit avant tout être compatible avec votre logement. Une fois qu’une maison est construite, elle n’offre pas les mêmes possibilités qu’une construction.
En rénovation optez pour la simplicité
Dans un logement existant, la VMC simple flux hygroréglable est le meilleur compromis, aussi bien en termes d’efficacité, d’installation et de prix. Elle ne nécessite qu’un seul réseau de gaines, souvent placé dans les combles et ne requiert pas de gros travaux pour être installée, même dans des « intérieurs complexes », comme une maison à plusieurs étages ou sans faux plafonds.
En construction neuve optez pour la performance
Dans le neuf, où l’isolation est optimal et l'étanchéité frôle la perfection, vous êtes obligés d’assurer un renouvellement d’air, sinon vous vivrez en permanence dans un intérieur avec un air vicié. C’est pourquoi, les systèmes de ventilation double flux ou hygroréglable B sont les plus recommandées.
Ces systèmes de ventilation contribuent à atteindre les objectifs de la réglementation thermique RT2020, en limitant les pertes de chaleur et en améliorant la qualité de l’air intérieur.
De plus, dans le neuf, on prévoit dès la conception les passages de gaines isolées et un caisson suspendu dans les combles perdus. Le réseau de gaines est ainsi d'emblée installé et reste très discret.
⚠️ Attention : veillez à ne jamais boucher les bouches d’extraction ni les entrées d’air. Cela provoquerait condensation, moisissures et perte d’efficacité. Ces entrées d’air sont situées dans les pièces sèches (salon, chambres), généralement au niveau des fenêtres.

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Nos conseillers Effy sont là pour vous guider de A à Z : définir vos travaux, trouver votre artisan ou encore obtenir vos aides financières !
Quel budget prévoir pour une VMC en rénovation énergétique ?
Quel est le prix d’une VMC ?
Types de VMC | Fourchette du prix moyen du matériel | Fourchette du prix moyen de la pose | Budget total moyen (matériel + pose) |
|---|---|---|---|
Simple flux autoréglable | entre 150 et 500 € | entre 1 000 et 2 500 € | entre 2 000 et 3 000 € |
Simple flux hygroréglable (type A ou B) | entre 300 et 700 € | entre 1 000 et 2 500 € | entre 2 000 et 3 500 € |
Double flux | entre 900 et 4 500 € | entre 2 500 et 5 000 € | entre 3500 et 5500€ |
🔎 À noter : en rénovation, la VMC simple flux hygroréglable reste le meilleur rapport performance/prix !
Quelles sont les aides financières pour installer une VMC ?
La VMC double flux est éligible à toutes les aides possibles en rénovation, c’est-à-dire MaPrimeRénov', la Prime Effy (ou la prime énergie), la TVA à taux réduit à 5,5 % et à l'éco-prêt à taux zéro.
En revanche, la VMC simple flux, même hygroréglable, n’est éligible qu’aux primes CEE issues des Certificats d’Économies d’Énergie et à la TVA à 5,5 %, si la pose est réalisée par un artisan labellisé RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Ou autre solution, si vous vous engagez dans un projet de rénovation d’ampleur via le Parcours Accompagné de MaPrimeRénov', la VMC peut être intégrée à un bouquet de travaux.
Besoin d’un professionnel RGE pour installer votre nouvelle VMC ?
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FAQ sur quelle VMC choisir ?
Tout dépend de votre logement, vos besoins et de votre budget. La VMC double flux est la plus performante car elle récupère jusqu’à 90 % de la chaleur de l’air extrait grâce à un échangeur, ce qui limite les pertes thermiques et réduit les besoins en chauffage.
Mais si vous rénovez une maison sans gros travaux prévus, une VMC simple flux hygroréglable type B reste une excellente option. Elle régule automatiquement le débit d’air selon l’humidité, tout en consommant très peu d’énergie.
La différence tient dans le mode de régulation du débit d’air. La VMC autoréglable souffle et extrait un débit constant, quelles que soient les conditions. Simple, robuste et économique, elle ne s’adapte pas aux variations d’humidité.
La VMC hygroréglable, au contraire, ajuste automatiquement le débit selon le taux d’humidité dans la maison. Le type A module uniquement l’extraction. Le type B module extraction et entrées d’air, pour un équilibre parfait. L’hygroréglable évite de surventiler inutilement, ce qui permet jusqu’à 58 % d’économies d’énergie par rapport à une VMC autoréglable.
Oui, et c’est même son rôle principal. Une VMC bien dimensionnée évacue la vapeur d’eau issue de la cuisine, la salle d’eau, le linge qui sèche ou la respiration des occupants.



