Le radiateur à inertie : le plus performant des chauffages électriques

Sommaire

Simple à poser, efficace et agréable, le radiateur à inertie propose le même confort thermique qu’un système de chauffage central, sans ses inconvénients. Il convient particulièrement bien en milieu urbain ou lorsque l’abonnement au gaz de ville n’est pas disponible. Il remplace avantageusement les anciens convecteurs électriques, permettant de réaliser d’importantes économies d’énergie.

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Principe de fonctionnement du radiateur à inertie

Rayonnement, convection et inertie

Le radiateur à inertie est apparu relativement récemment sur le marché des modes de chauffage électriques. Comme un convecteur classique, il contient une résistance chauffante, alimentée par du courant électrique. Toutefois, à la différence d’un radiateur classique, il ne réchauffe pas l’air ambiant uniquement par convection (un phénomène naturel ou forcé de circulation de l’air : l’air froid passant à travers l’appareil se réchauffe puis est restitué dans la pièce). Il est composé de matériaux à forte inertie, qui sont capables de conserver la chaleur produite par la résistance électrique et de la libérer de manière progressive par rayonnement, en chauffant les surfaces et objets présents dans la pièce plutôt que l’air ambiant. Ils offrent ainsi une chaleur plus douce et homogène, sans assécher l’air intérieur, et peuvent continuer à réchauffer la pièce même éteints.

Deux types de radiateurs à inertie

Le radiateur à inertie fluide

Le radiateur à inertie fluide contient un cœur de chauffe liquide, composé d’eau glycolée ou parfois d’huile. C’est ce liquide qui emmagasine la chaleur produite par la résistance chauffante et contribue à l’inertie de l’appareil. Plus léger qu’un radiateur à inertie sèche, il procure une chaleur très proche de celle émise par un radiateur de chauffage central.

 

Le radiateur à inertie sèche

Le radiateur à inertie sèche utilise les propriétés de matériaux réfractaires comme la fonte, l’aluminium, la pierre volcanique ou la céramique pour accumuler la chaleur et la diffuser lentement dans la pièce. Ce type d’appareil est donc un peu plus lourd qu’un radiateur à inertie fluide, mais très performant.

Des appareils simples à installer et faciles d’entretien

Comme tous les appareils de chauffage électrique, les radiateurs à inertie sont relativement simples à installer. Indépendants, ils peuvent s’adapter à de nombreuses configurations, en respectant ces quelques règles, afin d’en tirer tous les avantages :

 

  • Ces émetteurs de chaleur doivent être branchés sur des prises spécifiques, alimentées par une ligne indépendante de celle des autres prises.
  • Il est préférable de les disposer sur les murs extérieurs d’un bâtiment dont l’isolation est peu performante, afin d’optimiser leur efficacité et de couper la sensation de froid.
  • Il faut éviter de placer un objet encombrant devant ces radiateurs : outre le risque de surchauffe de matières les plus fragiles, des objets comme un fauteuil ou un meuble limitent le rayonnement de la chaleur et sa diffusion dans la pièce.
  • Le recours à un professionnel est recommandé pour leur installation : il vous conseillera pour choisir la puissance la plus adaptée selon la surface à chauffer. Les radiateurs à inertie sont particulièrement indiqués pour chauffer de grandes pièces.

 

Les gestes d’entretien à effectuer sont minimes : un dépoussiérage régulier des appareils suffit pour garantir des performances optimales.

Un mode de chauffage économique et confortable

Couplé à une isolation thermique performante, le radiateur à inertie est le mode de chauffage électrique le plus intéressant à l’heure actuelle. Leur fonctionnement permet de limiter le nombre de déclenchements de l’appareil, évitant les pics de consommation d’énergie. Autonome, chacun des appareils peut être relié à un appareil de régulation ou de programmation pour adapter au mieux sa consommation d’électricité.

Le coût encore élevé des appareils

La production d’électricité est principalement issue de générateurs comme les centrales nucléaires, utilisant des énergies fossiles, même si une part croissante de la production d’électricité est produite à partir d’énergies renouvelables. De ce fait, l’acquisition d’un mode de chauffage électrique n’est pas encouragée actuellement par des aides financières et l’électricité reste l’une des sources d’énergie les plus onéreuses. Le coût de ces appareils de chauffage varie entre 400 et 1500 € selon leur puissance et le nombre d’options proposées. Un émetteur par pièce est nécessaire pour chauffer une habitation. Des options comme l’extinction automatique en cas de fenêtres ouvertes, la régulation thermostatique ou le détecteur de présence permettent d’économiser encore davantage sur votre facture d’énergie.

 

L’investissement de départ reste moins élevé que celui nécessaire pour un poêle, une chaudière ou une pompe à chaleur, et les frais d’entretien sont inexistants. Pour remplacer des convecteurs obsolètes et énergivores et bénéficier du confort d’un chauffage central à moindre coût avec la facilité d’utilisation du chauffage électrique, ils constituent néanmoins l’une des meilleures alternatives à l’heure actuelle.

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