L’isolation des combles perdus, éligible au crédit d’impôt transition énergétique

Sommaire

L’isolation des combles perdus est une étape incontournable de la rénovation énergétique, car, efficace, elle remédie à 30% des déperditions thermiques dans un logement. Ainsi, sous certaines conditions, le crédit d’impôt transition énergétique peut être accordé et couvrir 30% du montant des travaux.

Au crédit d’impôt, s’ajoutent d’autres aides financières dont la Prime Energie.

femme et enfant

Attention, fin du CITE !

A compter du 1er janvier 2020, le CITE à 30% disparaît au profit d’une prime forfaitaire pour les ménages modestes et d’un crédit d’impôt forfaitaire pour les autres ménages.

femme et enfant

Le crédit d’impôt transition énergétique ou CITE

Le CITE recouvre 30 % du montant des travaux éligibles, et non pas la main d’œuvre. Une personne célibataire peut prétendre à une réduction d’impôt de 8 000 € dans le cadre de ce programme. Son montant total maximum est de 16 000 € pour un couple. Enfin, une majoration de 400 € est prévue pour chaque enfant ou pour toute autre personne à charge dans le foyer.


Ce bonus fiscal sera reconduit en 2018 et son taux restera à 30 %. Les personnes qui veulent améliorer l’isolation de leurs combles perdus disposent donc encore d’un bon délai pour réaliser leur projet.


En 2019, le crédit d’impôt sera reconduit sous forme de prime. Elle sera alors attribuée immédiatement à l’achèvement des travaux éco énergétiques.


Afin qu’une isolation des combles perdus soit éligible au crédit d’impôt, les travaux devront être réalisés au sein d’une résidence principale par des professionnels Reconnus Garant de l’Environnement (RGE).

L’isolation des combles perdus

Les experts sont formels : 30 % des déperditions thermiques d’une maison s’effectuent par son toit lorsqu’il est mal isolé. La chaudière ou le système de chauffage est alors plus sollicité pour apporter un confort convenable à ses occupants, ce qui augmente nettement leur facture de combustible ou d’électricité pour se chauffer. Il s’avère donc urgent pour les propriétaires ou les locataires de mener les travaux nécessaires pour réduire leurs factures énergétiques afin de ne pas se ruiner dans les années à venir.

 

L’isolation des combles contribue également à améliorer leur confort, à optimiser leur bien-être tout en augmentant la valeur de leur propriété.

 

Plusieurs types d’isolants sont adaptés pour les combles perdus.

 

Néanmoins, pour être éligible au CITE, le matériau doit avoir une résistance énergétique de 7 m2.K/W au minimum.

 

Vous pouvez choisir les matériaux suivants à condition que leur épaisseur et leurs caractéristiques techniques vous permettent d’atteindre cette performance :

 

  • la laine de verre ;
  • la laine de roche ;
  • la laine végétale comme le lin, le coton ou le chanvre ;
  • le PSE (polystyrène expansé) ;
  • le liège ;
  • la perlite, etc.

 

Les professionnels, de leur côté, ont leur préférence pour les matériaux suivants pour une isolation de qualité :

 

  • la laine à souffler ou la ouate de cellulose par injection qui est à capable de s’adapter à de nombreuses configurations de toiture ;
  • la laine minérale à dérouler pour une facilité d’installation ;
  • la laine de verre en panneaux ou en vrac pour une rétention thermique beaucoup plus prolongée.

Le choix de ces isolants se fera également aussi en fonction de la destination future des combles, surtout si elles seront aménagées un jour.

👉 Avec les explications de Jamy, l'isolation des combles n'aura plus de secret pour vous.

 

Les autres aides disponibles pour l’isolation des combles perdus

  • L’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) : son programme « MaPrimeRénov’ Sérénité » s’adresse à tous les propriétaires, locataires et copropriétaires aux revenus modestes et qui envisagent des travaux d’amélioration de performance énergétique. Son aide est accessible à condition que le logement ait plus de 15 ans et que le demandeur n’ait pas bénéficié d’un tel financement depuis 5 ans. L’ANAH repose ainsi son programme sur trois points : la subvention qui recouvre 35 à 50 % du coût des travaux, et dont les plafonds varient en fonction des ressources des usagers, mais qui oscillent généralement entre 7 000 à 10 000 € ; la prime du FART (fonds d’aide à la rénovation thermique), dont le montant évolue entre 1 600 à 2 000 € ; les différentes aides proposées par les collectivités territoriales.
  • La TVA à taux réduit : les travaux d’installation d’équipements éco énergétiques éligibles au CITE bénéficient d’une TVA réduite à 5,5 %, y compris l’isolation des combles perdus. L’entreprise chargée du projet facturera ainsi ses services en utilisant ce taux.
  • L’éco-PTZ : l’éco prêt à taux zéro cible exclusivement les résidences principales qui ont été bâties avant le 1er janvier 1990. Il s’adresse aux propriétaires, aux syndicats de copropriétés ainsi qu’aux SCI. Il s’agit d’un prêt sans condition de ressources dont le taux d’intérêt est nul. Son plafond est fixé à 30 000 €, tandis que la durée du remboursement se situe entre 10 et 15 ans.
  • La prime énergie : aussi connu sous le terme de Certificat d’Economie d’Energie (CEE), ce dispositif est mis en place pour motiver les particuliers à réaliser des travaux d’amélioration énergétique au sein de leur habitation en contrepartie d’une prime. Elle concerne également l’isolation des combles perdus, si cette dernière est effectuée par un professionnel RGE et si le matériau utilisé répond aux critères requis.