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La prime énergie pour l’isolation de la toiture terrasse : une subvention pour diminuer les pertes énergétiques

Par L’équipe de rédaction

Pour pallier aux déperditions énergétiques dues à une toiture mal isolée, il est nécessaire d’isoler le toit-terrasse, qu’il soit végétalisé ou non. Le prix et la complexité des travaux dépendent de la nature de la couverture. L’état encourage ces travaux grâce à la prime énergie et d’autres subventions. La prime énergie pour la toiture terrasse peut représenter jusqu’à 50% du coût des travaux.

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Un dispositif incitant à économiser l’énergie

Depuis 2006, le gouvernement a instauré les certificats d’économies d’énergie (C2E ou CEE). Actuellement, la troisième période du dispositif est en cours, depuis début 2015 jusqu’à fin 2017. L’objectif de ce dispositif est de faire diminuer significativement la consommation énergétique nationale française. Le principe consiste à fixer aux fournisseurs d’énergie (les obligés) des objectifs pluriannuels exprimés en nombre de kWh CUMAC, variant selon le volume de leurs ventes. Pour accumuler ces kWh CUMAC, les obligés peuvent signer un contrat avec des particuliers (les éligibles). Dans ce cadre contractuel, ils sensibilisent les éligibles, et les aident dans les formalités administratives comme l’inscription. En fonction de la nature des travaux réalisés et d’autres critères (mode de chauffage, localisation géographique…), le gouvernement a défini le nombre de kWH CUMAC qui seront crédités pour les obligés. Ce nombre va à son tour déterminer le montant de la prime. Si les obligés ne parviennent pas à cumuler assez de kWh CUMAC, ils devront payer une compensation à l’état.

🎬 La prime énergie par Effy : c'est quoi ? Comment l'obtenir ?

 

Une isolation exclusivement par l’extérieur

Pour les toitures végétalisées, on installe deux couches isolantes sur le support pour drainer et filtrer. Elles sont recouvertes par une importante épaisseur de terre dans laquelle on plante les végétaux. Les performances isolantes sont améliorées par cette couverture végétale, indépendamment de sa hauteur. L’isolant étant positionné sous la partie plantée, il s’installe uniquement au moment de la création de la toiture. Le coût moyen d’un toit végétalisé varie entre :

 

  • 40 et 60 euros/m² pour une végétation extensive
  • 80 et 200 euros/m² pour une végétation semi-intensive
  • plus de 200 euros/m² pour une végétation intensive

 

Pour les autres toits-terrasses, on dispose sur l’élément porteur (béton) des couches successives parmi lesquelles on trouve un support, un revêtement étanche et une couche améliorant l’étanchéité.

 

Le type d’isolant à privilégier sera déterminé par la position de la couche isolante par rapport à la couche d’étanchéité :

 

  • Quand l’isolant est mis au-dessus du revêtement d’étanchéité, on utilise du polystyrène extrudé, seul matériau résistant aux conditions extérieures et à la compression par un moyen de lestage tel que du gravier
  • Si la couche isolante est en-dessous de celle d’étanchéité, il faut ajouter un pare-vapeur sur l’élément porteur. Le matériau isolant peut être une laine minérale, du polyuréthane, du polystyrène ou de la perlite

 

Le coût de cette isolation varie entre 50 et 80 euros/m².

Les principaux critères d’éligibilité

Avec des travaux d’isolation d’une toiture-terrasse, sur un bâtiment déjà existant, un nombre défini de kWh CUMAC est crédité. Ce nombre dépend de la zone climatique dans laquelle se trouve le logement, de la nature de l’énergie de chauffage du domicile (électrique ou combustible) et de la surface d’isolant. Les C2E acquis valent entre 800 et 2 200 kWh CUMAC/m². Il faut que la pose de l’isolation soit effectuée par un professionnel possédant une qualification validée au niveau national selon les règles établies dans le décret n°2014-812 du 16 juillet 2014 (1). On doit fournir une preuve de la réalisation des travaux mentionnant la nature des travaux, la surface de l’isolant et sa résistance thermique (R) ou son épaisseur et sa conductivité. La valeur de R pour ce doublage extérieur isolant doit être supérieure ou égale à 4,5 m².K/W.

La prime énergie peut être complétée par d’autres aides

En plus de la prime énergie l’isolation de la toiture terrasse est éligible à plusieurs autres aides écologiques. Parmi ces aides on peut citer :

 

  • Le Crédit d’Impôt Transition Énergétique (CITE) : ce dispositif permet de déduire 30% du montant TTC des dépenses engagées de l’impôt sur le revenu, après en avoir soustrait les éventuelles autres aides reçues. Le montant maximum varie entre 8 000 et 16 000 euros, pour une période de 5 années consécutives. Ce plafond est défini selon la composition du foyer fiscal et il est majoré de 400 euros par personne à charge supplémentaire.
  • La TVA réduite : ce dispositif permet de régler l’achat et la pose de son matériel avec une TVA de 5,5% au lieu de 20%.
  • Les subventions de l’ANAH : l’Agence Nationale de l’Habitat peut prendre en charge le coût de certains travaux de rénovation énergétique à hauteur de 50%.
  • L’éco prêt à taux zéro : c’est un prêt classique auprès d’une banque, à la différence qu’il est à un taux de 0%, les intérêts étant payés par l’Etat. Il est plafonné à 20 000 € remboursable sur 10 ans, si on réalise deux travaux et 30 000 € remboursable sur 15 ans si on en réalise trois.
  • Les aides locales : ce sont des aides que vous pourrez recevoir de votre conseil municipal ou départemental.

 

Il est possible de cumuler certaines de ces aides (crédit d’impôt transition énergétique, éco PTZ, TVA réduite) avec la prime énergie. Cependant les subventions de l’ANAH ainsi que les aides locales, reposant aussi sur le dispositif des économies d’énergie, ne sont pas cumulables avec la prime énergie.

Femme fenêtre

Le saviez-vous ?

Vous pouvez financer l’isolation de votre toiture terrasse par une Prime Energie.

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Exemple de rénovation globale dans le Nord (59)

 

Contexte : en réponse à la hausse des prix de l'énergie, nos clients décident, en 2024, de remplacer leur chaudière gaz par un équipement de chauffage moins énergivore. L'audit énergétique révèle que leur maison, datant de 1948, est de classe G (passoire thermique). Pour davantage de confort, nos clients souhaitent également améliorer l'isolation de leur logement. Nous les avons accompagnés dans leur projet de rénovation globale et voici ce qu'il s'est passé :

 

Travaux effectués

 
Installation pompe à chaleur air-eau Duo (chauffage et eau chaude sanitaire) 19 500 €
Isolation rampants 6 400 €
Isolation murs par l'extérieur 14 569 €
   

 

Montant des travaux

 

40 469 €

Montant des aides  - 30 352 €
Reste à payer  10 117 €*
  *soit une prise en charge à hauteur de 75% par les aides financières

 

Gain énergétique

68%
• Passage de la classe G à la classe C
• Retour sur investissement en 4 ans
Note G à C

L’équipe de rédaction